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Le marché Femtech est lui aussi en train de changer. Néanmoins, certains domaines sont encore sous-exploités. Aux Émirats arabes unis (EAU), la majorité des offres se concentrent sur le bien-être des femmes et la santé menstruelle. Ainsi, d’autres secteurs sont à la traîne tels que les soins de santé mentale. C'est du moins le constat d’un nouveau rapport publié récemment.
L’analyse du nouveau rapport a permis de dresser un aperçu du paysage du marché Femtech aux Émirats arabes unis (EAU). Et d’après leurs résultats, le bien-être des femmes et la santé menstruelle sont les principaux sujets actuellement développés. Même si ce secteur n'existe que depuis quelques années, il constitue déjà un domaine majeur de l'e-santé. Ainsi, il existe encore de nombreuses opportunités et des sdomaines inexploités.
Les offres Femtech les moins courantes
Le marché du bien-être et de la santé menstruelle représente 60 % des entreprises Femtech des Émirats arabes. Surreprésentés, certains sous-secteurs se retrouvent ainsi sous exploités. Parmi eux, ceux pour traiter les troubles mentaux ou encore la santé pelvienne et utérine, soit 3 % du marché Femtech du pays. Par rapport au marché mondial, les entreprises de ce secteur du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) ne représentent que 5,8 %. La majorité d’entre elles sont basées en Israël, suivies d'un tiers dans les EAU.
« Avec seulement 6 % du marché mondial, les Émirats arabes unis sont bien placés pour atteindre une croissance exponentielle au sein de l'industrie Femtech. En effet, de nombreux projets sont en cours de lancement. » a partagé FemTech Analytics dans un communiqué. « Le pays a fait des soins numériques destinés aux femmes sa priorité. Ainsi, des investissements sont faits en ce sens. Ce faisant, le pays montre en quelque sorte l’exemple au niveau mondial et régional. »
Un secteur qui regorge de potentiels
Même si les Émirats arabes unis restent bien positionnés, de nombreux défis sont à relever. C’est notamment le cas pour les entrepreneurs du pays et du reste de la région MENA, souligne le rapport. Le financement figure aussi parmi les challenges. En 2020, par exemple, ceux faits dans les nouvelles technologies de la santé dans la région ont augmenté de 280 % pour atteindre quelque 72 millions de dollars. Cependant, aucun n'était destiné aux start-up de la Femtech.
Une explication possible est que la plupart des startups Femtech aux EAU sont fondées et dirigées par des femmes. Or d’après le rapport, elles « ont plus de mal à se faire financer » que leurs homologues masculins. » « Comme la plupart des investisseurs dans la région MENA au sens large sont des hommes, le manque de compréhension des besoins des femmes en matière de soins de santé les rend réticents à investir » explique FemTech Analytics. « Malgré l'intérêt croissant des gouvernements, des entrepreneurs et des investisseurs ces dernières années, ce secteur reste sous-estimé et regorge de potentiel. »
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