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Selon une enquête menée par la Stichting Sociaal Fonds Huisartsenzorg (SSFH) en collaboration avec la Coalition Digivaardig in de Zorg, une grande partie du personnel travaillant dans le secteur des soins de santé généralistes estime ne pas être suffisamment compétents pour utiliser les outils numériques au travail.
« La digitalisation des soins de santé n’est pas près de s’arrêter. Mais toutes les solutions regroupant les applications, la santé en ligne, les technologies et les plateformes de communication exigent beaucoup au pôle de la médecine générale et à ses employés. » C'est ainsi que commence le rapport de l’enquête menée par menée par la Stichting Sociaal Fonds Huisartsenzorg (SSFH) en collaboration avec la Coalition Digivaardig in de Zorg. Des études antérieures faites dans le secteur néerlandais des soins de santé avaient déjà mis en lumière que ce manque de compétence numérique peut induire d’autres problèmes. Environ 16 % des aides-soignants du secteur VVT (maisons de retraite et de soins et soins à domicile) se considèrent comme novices en informatique, et 20 % des aides-soignants du secteur GGZ ne se sentent pas compétents dans au moins un domaine numérique.
La question générale de l'enquête de la SSFH était de savoir si le personnel était suffisamment qualifié en informatique afin de pouvoir faire face aux besoins toujours plus exigeants des soins numériques en médecine générale. Et force est de constater que d’après les résultats de l’enquête, il est évident qu’il existe une nécessité de formation et de soutien supplémentaires.
Déroulée de l’'enquête
L'étude de la SSFH, réalisée entre mai et juin 2021, a été effectuée via des questionnaires envoyés à 964 employés des services de médecine générale dans l'ensemble des Pays-Bas. Ce dernier portait sur les compétences générales, le travail avec les systèmes d'information, les programmes et les applications des médecins généralistes ainsi que la cybersécurité avec l’utilisation d'Internet. Les questions allaient de « Je suis bon pour couper, copier et coller du texte » à « Je suis bon pour faire un rapport VIM et un rapport MIM ». Pour chaque question, les employés devaient indiquer s'ils se considéraient comme un « Novice », un
« Qualifié » ou « Expert ». En plus de cet auto-évalution, 27 entretiens ont été menés avec des membres du personnel de diverses fonctions et régions au sein des soins de santé des médecins généralistes.
Les résultats ont montré que près d'un quart des personnes interrogées ne se considère pas comme suffisamment compétentes pour utiliser les fonctionnalités les plus courantes du système d'information des médecins généralistes. Il s'agit principalement de fonctionnalités telles que l'accès aux données des patients ou la déclaration de certaines questions aux compagnies d'assurances maladies. De nombreux participants se sont également attribués une mauvaise note pour l'utilisation des applications numériques. Ainsi, tout le monde ne maîtrise pas encore certaines fonctions telles que la téléconsultaion, et cela malgré l’énorme demande et déploiement qu’à induit la par la pandémie.
Un manque de praticité et de simplicité
Certaines personnes interrogées ont également indiqué que les systèmes avec lesquels ils travaillent ne sont pas assez conviviaux. L'une des recommandations de l'enquête est donc de prêter attention à l'accessibilité de certaines applications, par exemple en combinant des fonctionnalités dans un seul système. Il est également nécessaire de disposer d'un plus grand nombre de postes de travail équipés de webcams et d'applications de téléconsultations sécurisées. Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez consulter le rapport de recherche complet ici.
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