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Alors que le pic de la vague omicron approche, les médecins généralistes sont de plus en plus occupés. C'est surtout la charge administrative qui pénalise les soignants. Sur la devise « chaque petit geste compte », l'association belge de soins de santé Domus Medica a lancé mijncoronatest.be.
La pandémie de COVID-19 entraîne une grande charge de travail administratif pour les cabinets de médecins généralistes, surtout pendant les périodes de pointe de l'infection. Le téléphone est alors saturé d’appels sur le coronavirus et son test. C'est pourquoi le gouvernement fédéral a demandé à toutes sortes d'autorités médicales, dont Domus Medica, de trouver des moyens d'alléger la pression sur les pratiques médicales.
Domus Medica ne souhaite pas créer « d'illusions »
Au début du mois, Domus Medica a apporté une réponse : mycoronatest.be. Il s’agit d’un site web qui rassemble les outils les plus importants pour les patients.
« Nous ne nous faisons pas d'illusions : cela fera disparaître toutes les questions », a indiqué l'association. « Il reste des obstacles majeurs à l'utilisation de ces outils pour de nombreux patients. Par exemple, le fait de s'inscrire sur mijngezondheid.be avec Itsme n'est pas évident pour tout le monde. Et il serait préférable qu'un certain nombre d'obligations administratives disparaissent complètement. »
Le site web contient des liens directs vers des pages et des formulaires où les patients peuvent régler toutes sortes de tâches administratives. Comment obtenir un code de test, où trouver un site de test, où consulter les résultats ou encore trouver les démarches pour demander un certificat de quarantaine.
Les Pays-Bas sont également en difficulté
Aux Pays-Bas aussi, la charge de travail des médecins généralistes, qui monte en flèche, pose de nombreux problèmes. Ce n'est pas seulement lié au coronavirus. La pénurie croissante de médecins y est également pour quelque chose. De nombreux médecins ont travaillé 80 heures par semaine pendant les jours de pointe de la pandémie. En effet, ils ont dû prendre en charge les soins hospitaliers. De plus, de nombreux cabinets ont également été paralysés par des épidémies des clusters. Bien que la surcharge induite par la COVID-19 commence à s'atténuer grâce à la vaccination, la charge de travail des médecins généralistes dans certaines régions reste très élevée.
C'est ce qu'a également confirmé Jan-Erik de Wildt, observateur des tendances en matière de soins primaires chez SmartHealth. Selon lui, la situation est très aiguë dans les régions faiblement peuplées comme Zeeland, Drenthe ou Groningen. « Cette pénurie est en partie due au vieillissement des généralistes néerlandais actuels et au nombre limité de généralistes pouvant être formés. Au cours de la formation médicale, on ne tient pas suffisamment compte du fait qu'il y a aujourd'hui de plus en plus de femmes médecins généralistes qui ne travaillent pas quatre ou cinq jours par semaine, mais trois. Si vous n'en formez que trois, par exemple, vous n'aurez que deux places réellement remplies aux Pays-Bas. Cela crée une inadéquation entre le nombre de généralistes formés et la demande. »
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