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L’hôpital pour enfants Erasmus MC Sophia, a été le premier établissement à déployer la plateforme BeterDichtbij dans ses services. Après deux mois d’utilisation, de plus en plus de centres médicaux universitaires (CMU) ont décidé d’en faire de même.
Il a fallu environ un an à Erasmus MC Sophia Kinderziekenhuis pour déployer l'application BeterDichtbij dans tous ses services. Elle permet de contacter un médecin généraliste, un spécialiste ou tout autre prestataire de soins grâce à des services numériques. Il est question, entre autres, d’échanger des messages ou de faire des téléconsultations. Des solutions pratiques qui ont permis aux familles d’obtenir des nouvelles de leur proche hospitalisé. En effet, durant la pandémie, les règles de visite étaient très strictes. Les parents n’avaient d’ailleurs pas la possibilité d’assister à l’opération de leur enfant. Un an plus tard, pas moins de 16 000 patients de l'hôpital universitaire se servent de BeterDichtbij. Un développement logique puisque la plateforme est déjà implantée dans tous les autres hôpitaux de la région de Rotterdam-Rijnmond.
« Chaque jour, le nombre d’utilisateurs augmente », se réjouit Erica Bouma-Gelle, responsable marketing de BeterDichtbij. « C'est formidable de voir à quel point les prestataires de soins, les patients et les parents sont contents de pouvoir rester en contact aussi facilement. Et pour les patients dont le traitement dépend de plusieurs services ou hôpitaux, notre application présente un grand avantage. Elle leur permet d’avoir un point de contact commun à tous les prestataires de soins. »
Des retours positifs
Pour les patients, BeterDichtbij est un outil précieux. En effet, l’application s’inscrit comme une aide complémentaire pour assurer le suivi. Les consultations physiques restent quoiqu’il arrive envisageasables. « BeterDichtbij s'intègre naturellement dans les processus déjà existants. Les questions posées sont d’abord gérées par les assistants, et si besoin, communiquées aux médecins. Sur le long terme, cette nouvelle façon d’échanger pourrait faire évoluer la gestion des consultations. Avoir des contacts brefs, mais plus fréquents, permet aussi de déceler plus vite si des soins supplémentaires sont nécessaires. »
Autre avantage inattendu : instaurer très jeune l’habitude de contacter son médecin. « La nouvelle génération n’aime pas appeler. Ainsi, leur donner l’opportunité d’échanger via messages permet aux prestataires de santé de mieux les atteindre. » Ce contact numérique s’avère être très pratique. Il facilite le dialogue, mais aussi les rend plus indépendants des parents. Cela favorise une certaine autonomie dont les patients auront besoin lorsque, passé 18 ans, ils ne seront plus suivis à l’hôpital des enfants. »
Au niveau régional, les prestataires de santé partagent régulièrement leurs retours d’expériences relatives au déploiement de BeterDichtbij. « Les chefs de projet de tous les hôpitaux participants d'une région se réunissent pour échanger leurs avis. Dans la mesure du possible, nous tenons compte de leurs remarques pour les inclure aux développements techniques ultérieurs de la plateforme. »
En plein essor
La pandémie mondiale a considérablement accéléré l’implantation et le développement de BeterDichtbij. Selon Erica Bouma-Gelle, l'efficacité du service a convaincu les organismes de santé. « Même avant l'épidémie, il existait déjà une forte demande de services et de soins à domicile. »
La connexion récente de l'UMC+ de Maastricht prouve que l'application est également appréciée par d'autres hôpitaux néerlandais. « Nous continuons à nous déployer », affirme le responsable marketing. «Notre outil a déjà convaincu plus de 38 organisations de soins de santé à travers les Pays-Bas. » La semaine dernière, l'hôpital de Deventer a également annoncé qu'il allait utiliser BeterDichtbij. « En outre, des pourparlers sont en cours pour exporter notre solution dans d'autres hôpitaux des Pays-Bas. »
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