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diagnostics, intelligence artificielle, nouvelles

L'ETZ limite les diagnostics erronés de fracture osseuse grâce à l'IA

Sebas Eikholt9 septembre 2021

L'hôpital Elisabeth-TweeSteden (ETZ) de Tilburg va expérimenter l'intelligence artificielle pour détecter les fractures osseuses. Il va donc utiliser le programme informatique BoneView qui analyse les radiographies en moins de trois minutes. Selon l’établissement de soins, le logiciel est capable de lire avec précision les imageries médicales. L'ETZ espère ainsi que cet essai permettra aux techniciens des laboratoires de radiologie, aux radiologues et aux autres spécialistes d’avoir une meilleure visibilité de la fiabilité de l'algorithme.

Le déroulé est simple est rapide : les radiographies sont téléchargées sur un serveur où l'algorithme est installé. L’analyse de l’imagerie médicale peut alors commencer. Le programme indique « fracture », « pas de fracture » ou « doute ». Visuellement, il trace une ligne pleine lorsqu’il détecte un os cassé et lorsqu’il n’est pas sûr, il place une ligne en pointillé à l'endroit où une fracture osseuse est suspectée. Un radiologue doit alors prendre le relais afin de procéder à des examens complémentaires.

Succès de la phase de test

L'ETZ est le premier hôpital à utiliser cet algorithme et compte tester son efficacité durant environ trois mois. Le programme informatique a déjà subi une première phase de tests durant laquelle il a analysé environ 600 radiographies. L'algorithme a ainsi détecté 7 fractures osseuses que les spécialistes n'avaient pas pu vu à l'œil nu. En revanche, BoneView a manqué 3 fractures diagnostiquées par les spécialistes. Si les résultats de la phase de test sont réellement fiables et représentatifs, le radiologue Erik Ranschaert de l'ETZ estime que BoneView pourra retracer quelque 360 à 370 fractures manquées par an. Selon lui, il s'agit d'un nombre considérable.

Même si le système est déployé à l’ETZ, le radiologue reste celui qui fera l’évaluation finale. BoneView est ainsi considéré comme une aide, mais ne remplacera pas l'expertise humaine. Selon le radiologue Erik Ranschaert, il serait utopique de penser qu'une telle technique va complètement remplacer l’analyse d’un spécialiste. « L’évaluation finale des clichés radiographiques reste une tâche importante du radiologue, qui en est le responsable ultime. La sécurité des patients doit être garantie à tout moment. » Cela étant dit, il reste tout de même très positif quant aux résultats. Outre les radiologues, les techniciens de laboratoire, les médecins urgentistes, les chirurgiens et les orthopédistes apprendront également à utiliser la technologie de l'IA.

L'IA en plein essor

Plusieurs élèves de la Fontys Paramedic Hogeschool d'Eindhoven étudient l'influence de l'IA sur le processus de travail des radiologues durant cette période pilote. Leurs évaluations seront ensuite décrites dans le projet de fin d'études « Mise en œuvre de l'IA - pilote BoneView - au département de radiologie ».

Ce n'est pas la seule initiative de l'ETZ dans le domaine de l'intelligence artificielle. L'hôpital a déjà introduit le « End User Group
AI
». Le projet regroupe des scientifiques qui sont responsables de la formation et de l'enregistrement des connaissances et de l'expertise en matière d'IA. Leurs missions sont variées : ils recherchent activement des partenariats externes, ils aident les professionnels de la santé avec des idées d'IA, ils testent les applications proposées et ils sont aussi impliqués dans les exigences d'une infrastructure d'IA équipée.

Un innovation française

BoneView a été développé par la société française Gleamer, dont le siège est basé à Paris. Le logiciel a été conçu pour détecter les fractures, les contusions, les luxations et les lésions osseuses via les radiographiques. L'entreprise française affirme que ce programme réduit de 30 % le nombre de faux négatifs (fractures manquées), tout en diminuant le temps de lecture. Des chiffres prometteurs qui sont issus d’études publiées plus tôt cette année (Duron et. al, Radiology 2021 et Omoumi et. al, European Radiology).

Dans un premier temps, le programme informatique a été testé par des radiologues français. Le Docteur Sandrine Gaudart, radiologue à la Radiologie 92 du Sud-Ouest Parisien, a récemment indiqué que BoneView est utile pour déceler des fractures subtiles dans des endroits difficiles à voir. Il limite le risque d’évaluer une radiographie trop rapidement, comme c’est souvent le cas lorsque les spécialistes manquent de temps. En outre, il aide les radiologues qui, parfois, posent des diagnostics erronés par fatigue ou perte de concentration.

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