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Un nouveau rapport du ministère américain de la santé et des services sociaux montre que la télémédecine américaine a explosé en 2020. La télésanté a été utilisée 63 fois plus qu'en 2019 dans le pays. Cette croissance est principalement due à l'utilisation numérique de la santé comportementale et mentale.
Lorsque les États-Unis ont déclaré une urgence de santé publique le 31 janvier 2020 pour lutter contre le coronavirus, cela signifiait également que des nouvelles mesures politiques étaient vitales. Pour protéger les bénéficiaires de Medicare de l'exposition au covid-19, les Centers for Medicare & Medicaid Services ont annoncé le 17 mars les premières dispositions de flexibilité en matière de télésanté. Ainsi, elle a pu remboursée aussi bien que les visites en présentiel durant la pandémie.
Une télémédecine nécessaire après la pandémie ?
Une étude de l'ASPE, le principal conseiller du ministère américain de la santé, montre que la télémédecine a explosé dans le pays l'année dernière. Alors que 840 000 Américains ont utilisé ces services en 2019, près de 52,7 millions l'ont fait en 2020. L'étude a été publiée au début du mois de décembre. Au moment même où les défenseurs des droits de l'homme font pression pour rendre permanente la télémédecine que le gouvernement fédéral a autorisée au début de la pandémie. Cette augmentation s’accompagne d’une baisse de consultations dans les cabinets médicaux.
Il est frappant de constater que l'augmentation des soins de santé aux États-Unis a entraîné une baisse des consultations de Medicare. « Nos résultats montrent un déclin net de l'utilisation des soins de santé en 2020. Et cela malgré une forte augmentation de la télémédecine. Cela souligne la nécessité de réfléchir soigneusement à l'expansion des installations de télésanté de Medicare. Surtout après la fin de la pandémie. Et aussi d'évaluer les effets de la télémédecine sur l'accès aux soins, leur qualité et les résultats en matière de santé », indique le rapport.
L'e-santé de plus en plus remarquée
Ce n'est pas une coïncidence si l'utilisation de la télésanté dans le monde a augmenté de façon exponentielle depuis l'apparition de la pandémie. Non seulement outre-Atlantique, mais aussi aux Pays-Bas et en Belgique, l'exploitation de la télémédecine est de plus en plus forte. D’ailleurs, diverses caisses d'assurance maladie belges investissent dans l'achat de certaines applications médicales.
Il est question d’outils numériques pour suivre ou traiter des problèmes cardiaques ou d'hypertension. C’est notamment l’objectif de Plibo. Cette application délivre des conseils et fournit un accompagnement personnalisé. Les patients diabétiques peuvent également en bénéficier. Ils peuvent, entre autres, utiliser l'application mySugr, qui permet d'enregistrer ses valeurs glycémiques. La CM remboursera désormais 20 euros du coût.
Un pas de plus pour la télémédecine
La Mutualiteit libérale a également participé à l'histoire de la santé numérique. Depuis le 1er janvier, l’assurance maladie rembourse les applications médicales permettant de surveiller les patients souffrant d'arythmie cardiaque, d'épilepsie, de cancer, de diabète, de troubles du sommeil, etc. Les applications concernées font toutes partie de mHealthBelgium et ont également été approuvées.
L'e-santé s'est également bien implantée aux Pays-Bas. Des améliorations et des changements sont même prévus dans différents domaines par le nouveau gouvernement néerlandais Rutte IV. C’est en tout cas ce qu'indique le budget du ministère de la santé, du bien-être et des sports (VWS). Dans le GGZ, l'e-santé est fortement exploitée afin de réduire les délais d'attente. Les patients bénéficient d'un meilleur soutien lorsqu'ils sont sur une liste d'attente. De plus, ils peuvent joindre un prestataire de soins plus rapidement. En outre, des investissements de la GGZ sont réalisés pour améliorer l'échange d'informations entre les prestataires de soins et les patients.
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