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Facebook devrait lancer sa propre smartwatch. Si la firme n'a encore rien officiellement annoncé, d’après les informations révélées par The Verge, le weareable devrait sortir l’année prochaine. Avec cet appareil connecté, l'entreprise souhaite s’adresser directement à ses utilisateurs (3,5 milliards par mois) sans utiliser d’autres technologies, ni même un smartphone.
La nouvelle smartwatch élaborée par Facebook promet d’être 100 % autonome. Le wearable fonctionnerait via un système d'exploitation Android et la technologie LTE (Long Term Evolution). Autrement dit, aucun smartphone n'est nécessaire pour s'en servir. La montre connectée déjà prévue en blanc, noir et or devrait être présentée l'été prochain. Son prix de commercialisation devrait être autour de 400 dollars (334 euros).
La smartwatch sera équipée de 2 caméras reliées à des réseaux sociaux bien connus comme Instagram, Facebook, Messenger et WhatsApp. La caméra frontale servira à passer des appels vidéo. Quant à celle de de 1080p prévue à l’arrière, elle pourra être détachée pour prendre des photos et des vidéos de bonne qualité. Nous pouvons nous attendre à voir des accessoires dérivés qui permettraient d’avoir plusieurs options pour attacher cette caméra mobile. Il est donc fort probable que des entreprises aient déjà été sollicitées pour les développer. Il serait notamment question d’un sac à dos et de vêtements.
L’offre de la montre connectée ne s’arrêterait pas là. Toujours, selon les propos recueillis par The Verge auprès de personnes travaillant sur le projet, des fonctions de fitness et de santé sont aussi prévues telles qu’un moniteur de fréquence cardiaque. Facebook souhaite se démarquer de ses concurrents. Ainsi, par rapport à d'autres wearables, comme l'Apple Watch ou un tracker Fitbit, l'entreprise va se concentrer sur les interactions sociales et les mesures de santé. Le chef du département santé de Facebook, Freddy Abnousi, a mentionné à plusieurs reprises que les facteurs sociaux ont une grande influence sur le bien-être des personnes. Il évoque comme exemple la solitude chez les sujets âgés, qui peut éventuellement être liée à des effets négatifs sur la santé.
Priorité sur les soins de santé numériques
Facebook a déjà lancé plusieurs produits connectés, dont Portal ainsi qu'une sorte de tablette intitulée Oculus VR. Cette dernière permet de passer des appels vidéo où la caméra intégrée, n'étant pas fixée au centre, suit automatiquement le locuteur. Ce dispositif novateur apporte une dimension virtuelle aux jeux vidéo, aux divertissements, aux événements et aux activités de remise en forme.
Il est possible que les futures générations de la smartwatch de Facebook s'associent aux appareils Oculus VR, en utilisant la neurotechnologie. Trois ans plus tôt, CTRL-Labs a été racheté par le géant des réseaux sociaux. Cette start-up new-yorkaise travaille avec des neurologues pour développer des appareils contrôlés par la pensée. Actuellement, un neuro-wearable, qui permettrait aux utilisateurs qui le portent de contrôler des appareils externes, est en cours de développement. Ce dispositif fonctionne via des signaux émis par les nerfs du poignet. Au lieu de toucher un écran ou une manette, il suffit de faire de légers mouvements de la main. L'intégration de cette neurotechnologie à la smartwatch est donc une évolution fort probable.
Parallèlement, l’entreprise collabore également avec des prestataires de soins américains et propose une fonction « Santé préventive » à ses utilisateurs américains. L'objectif est de donner un accès rapide aux personnes présentes sur Facebook à des informations sur la santé et de les informer sur comment ils peuvent mieux la préserver. Ainsi, cette fonction propose par exemple de vérifier un problème cardiaque en allant rechercher les coordonnées d'un médecin ou d'un cardiologue et en vous proposant de prendre rendez-vous directement via l’application. Certaines des informations sont recommandées sur la base des renseignements du profil et du suivi que les utilisateurs saisissent manuellement.
Selon Facebook, des dizaines de millions d'Américains ne bénéficient toujours pas de soins préventifs essentiels. Les pathologies potentielles ne sont pas détectées à temps, ce qui réduit les chances de réussite des traitements. La société affirme que cela est dû à un manque de campagnes de prévention, d'accès aux soins et de ressources financières.
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