20 startups internationales s'inscrivent à DTX Advance

Fin 2021, la start-up studio bruxelloise et l’investisseur E-Health Venture a lancé DTx Advance, un troisième programme d'accompagnement des start-up. Cet appel à projets est spécifiquement axé sur les thérapies numériques. Autrement dit sur les outils digitaux ou les logiciels permettant de traiter et gérer des maladies ou encore de prévenir des conditions médicales.

Les inscriptions sont désormais closes et plus d'une vingtaine de start-ups se sont inscrites, selon Marius Declerck, Chief Operating Officer de E-health Venture.

Une équipe d'experts examine les soumissions

L'incubateur a réuni une équipe d'experts pour examiner les soumissions et leurs solutions technologiques. Les experts qui se sont engagés dans le programme DTX Advance sont Koen Kas (président du comité et spécialiste en santé numérique), Raya Verschelden (IQVIA), Jennifer Joe (Journal of Medical Internet Research), Joost Baert (AZ Klinaa), Jacques Rossler (Hôpital Erasme), Arnaud Termonia (ULB), Hans Constandt (ondernemer en digital health expert), Giovanni Briganti (AI4Belgium) et WimVanden Driessche (Cronos).

Ensemble, ils forment le comité qui évaluera les candidatures et guidera les start-up et les entrepreneurs dans les mois à venir. E-Health Venture prévoit d'annoncer fin mai quelles start-ups seront davantage soutenues par DTX Advance. Un maximum de deux seront finalement sélectionnées, E-Health Venture fournissant le capital et le savoir-faire pour continuer à croître. La start-up studio associe une expertise médicale et technologique à une expérience entrepreneuriale, ainsi qu'un solide réseau de fonds d'investissement. « Ensemble, nous recherchons, sélectionnons et soutenons des idées prometteuses et des start-ups ciblant ce nouveau domaine émergent des thérapies numériques », a déclaré le COO Marius Declerck.

Rechercher un modèle commercial

Le comité d'experts aide aussi à trouver et à rechercher un modèle commercial et une adéquation produit-marché. Président Koen Kas : « Je conseillerais aux start-ups de privilégier le marketing et la commercialisation de l'application ou de l'intervention. Parfois, il est plus intéressant de commencer par le marketing, de prouver que votre solution suscite de l'intérêt auprès des patients et d'envisager ensuite de réglementer l'application. » Il explique qu’il s'agit d'un processus qui demande beaucoup à une start-up, en termes de temps, concentration et ressources financières.