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Luscii souhaite éviter que les hôpitaux soient saturés. Le fournisseur de services de santé en ligne propose ainsi une collaboration afin de « créer » des lits virtuels. Concrètement, la start-up offre la possibilité à certains patients d’être suivis à domicile. Il s'agit des personnes non à risque atteint du COVID-19 ou encore d’une grippe non sévère qui ne nécessitent pas une hospitalisation. Les patients hospitalisés pour des formes aiguës, qui sont ensuite stabilisées sont aussi concernés. Cinq cents lits virtuels pourraient déjà être déployés ce mois-ci.
Si le lit est dit « virtuel », il est bien réel lorsqu’il est déployé. En effet, puisque les patients ont accès à des ressources médicales directement chez eux afin de de se rétablir tranquillement. De leur côté, les hôpitaux limitent ainsi leur nombre d'admissions. Une solution pratique pour libérer de la place aux patients graves, surtout pendant la quatrième vague coronaire. Ce dispositif apporte également un soutien aux infirmières et aux médecins généralistes chargés des soins à domicile. Pour assurer le suivi, les patients dont les poumons sont atteints à cause du COVID-19 ou de la grippe, reçoivent de l'oxygène, un appareil de mesure de la saturation et un accès à l'application Thuismeten.
Collaboration avec CWZ
Ce n’est pas la première fois que Thuismeten est utilisée pour assurer le suivi des patients à distance. Développée par le Dr Jurgen Hölters (CWZ Nijmegen) et le Dr Jelle Homans (Luscii), l’application a joué un rôle important lors des autres vagues de la pandémie. Elle a notamment permis de surveiller les personnes atteintes de coronaropathie à l'hôpital Canisius Wilhelmina (CWZ) de Nijmegen. D'autres établissements de soins se sont rapidement joints à eux. L'année dernière, quelque 2 000 patients de 20 hôpitaux différents ont utilisé une version antérieure de l'application de surveillance à domicile COVID-19. Au début du mois, le CWZ a annoncé, en collaboration avec Luscii, qu’il continuerait à suivre les patients touchés par le COVID-long via l'application. Il s'agit des personnes souffrant de troubles mentaux, cognitifs et physiques à long terme.
Le CWZ accueille aussi d'autres patients ayant des affections pulmonaires aiguës. Il prend notamment en charge les personnes atteintes d'une crise pulmonaire ou d'une grippe. Selon l'hôpital de Nimègue, la quatrième vague n’augure rien de bon. Le nombre de cas augmente rapidement. Une évolution inquiétante puisque la période où les infections grippales sont nombreuses n'a pas encore commencé. Afin d’anticiper la situation, l'application Thuismeten permet à présent de surveiller la grippe à domicile et est disponible pour tous les hôpitaux.
COVID-19 : des données transmises en temps réels
Pour assurer le suivi à distance, les patients partagent leurs mesures de santé. Tout se passe via l'application. Ils peuvent ainsi communiquer diverses données relatives à leur rythme cardiaque, leur niveau d'oxygène dans le sang ou encore leur température. En outre, ils répondent à diverses questions pour évaluer leur état de santé. Comment se sentent-ils par rapport à hier ? Comment évaluent-ils leur degré d'essoufflement ? Le centre d'appels médicaux de l'hôpital fait office de centre de surveillance. Ils reçoivent et évaluent les informations transmises en temps réel. Les patients restent en contact quoi qu’il arrive avec leur prestataire de soins. Si les résultats sont inquiétants, ils discuteront ensemble des mesures à prendre. Et même lorsque tout se passe bien, les personnes peuvent facilement communiquer avec leur médecin ou une infirmière.
Luscii veille à la satisfaction des patients
Des recherches antérieures menées par Luscii montrent que la majorité des patients (plus de 90 %) sont très satisfaits de la surveillance à domicile. Ils considèrent qu'il est agréable de se rétablir dans un environnement qu’ils connaissent. Quant à la télécommande numérique, elle les rassure. D’après les recherches menées par l'hôpital St Antonius et l'hôpital Maasstad, l’application permet ainsi de réduire le temps d’hospitalisation. En effet, les patients atteints de coronaropathie sortent en moyenne entre 6 et 11 jours plus tôt.
Luscii facilite les inscriptions
Chaque hôpital peut s'inscrire via Luscii. Et dans les trois jours qui suivent, ils peuvent déjà commencer à utiliser la surveillance à domicile de la grippe et du COVID-19. Ils recevront le kit d'auto-application Luscii Vitals, qui comprend un cours de formation en ligne et un dispositif médical certifié CE.
À partir d'aujourd'hui, les sessions virtuelles sans rendez-vous pour les chefs de projet et les prestataires de soins des hôpitaux affiliés vont également reprendre. Ils se rencontreront deux fois par semaine. Les professionnels de la santé échangeront leurs expériences et aideront les nouveaux hôpitaux à lancer le programme de surveillance à domicile.
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