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Le mois dernier, l’Inspection néerlandaise des soins de santé et de la jeunesse (IGJ) a publié un rapport sur l'utilisation de l'e-santé dans les maisons de retraite. Le ministère a vérifié auprès de dix prestataires du secteur si les conditions de sécurité des soins étaient garanties.
Entre février 2018 et novembre 2020, l'IGJ (un service du ministère de la santé, du bien-être et des sports) a visité dix maisons de retraite de taille moyenne à grande. L'Inspection a évalué si les prestations de soins numériques garantissent la qualité des soins de qualité en toute sécurité. Pour le déterminer, elle s’est basée sur cinq thèmes :
- la participation des patients,
- la bonne administration et l'innovation responsable,
- l'introduction et l'utilisation de produits et services de santé en ligne,
- 'échange de données électroniques
- et la sécurité des informations.
Au cours de ses visites, l'Inspection s'est entretenue avec les responsables. Mais a aussi interrogé le personnel des soins et des TIC et les patients et/ou leurs représentants. L'inspection a toujours examiné au moins deux exemples concrets d'e-santé utilisés dans l'établissement.
Ce n’est pas la première fois que les soins d’e-santé sont évalués. L’inspection s’est déjà intéressée à certaines prestations numériques. Il s'agit notamment de l'utilisation des dossiers électroniques des clients (DCE), des portails clients, de la domotique et également des robots de soins. « La numérisation des soins dans les maisons de retraite ne fera qu'augmenter dans les années à venir. Cela exige des changements de la part des patients et de leurs proches, et bien sûr aussi des prestataires de soins. Il est impératif que ces derniers traitent la santé en ligne avec prudence et professionnalisme. »
Échange de données
L'Inspection a rédigé un rapport équilibré, avec des points positifs et négatifs spécifiques par thème. D'une manière générale, elle indique que c'est une bonne chose que la plupart des prestataires de soins de santé fassent participer le conseil des utilisateurs aux décisions concernant les grands projets de santé en ligne. Ils impliquent également les patients et leurs proches dans l'introduction de nouvelles applications. De plus, elle précise que la plupart des prestataires de soins de santé fournissent des conseils et une formation au personnel qui travaillera avec les produits et services. Ils veillent aussi à ce que les applications soient testées à l'avance.
Bien que de nombreux prestataires de soins de santé prêtent attention à l'échange de données numériques, les informations sur papier restent importantes. Selon le rapport, la coopération dans la région permettrait d'améliorer l'échange de données numériques. Elle peut également assurer une plus grande force dans le domaine des TIC.
Les axes à améliorer
Néanmoins, les prestataires de soins de santé ne disposent pas tous d'une politique concrète en matière de santé en ligne. « Il est plus difficile de faire correspondre les choix effectués en matière de santé en ligne avec les objectifs des soins. Cela pose divers problèmes. Par exemple, pour les contrôles plus personnels cela empêche parfois la mise en place de soins plus efficaces. De plus, une bonne politique doit prévoir une évaluation et un ajustement réguliers. Sans oublier les limites de la coordination structurelle entre les soins de santé et les TIC. Il reste encore un gap à combler entre ce qui est nécessaire et ce qui est possible de faire. Parfois, le personnel des TIC est trop peu nombreux ou ne dispose pas de l'expertise nécessaire. »
Une mise en place mieux cadrée
L'introduction de (nouvelles) applications de santé en ligne pourrait également être mieux préparée. Les prestataires de soins ne définissent pas toujours correctement les exigences et les souhaits dans la maison de retraite, stipule le rapport. « S'il n'existe pas de méthodologie de mise en œuvre reproductible, le processus est réinventé pour chaque projet. Souvent, il n’existe pas non plus d'analyse préalable des risques en ce qui concerne les effets sur les patients et le personnel. Une méthodologie reproductible pour la mise en œuvre de l'e-santé permet de réduire les risques, d'impliquer les bonnes personnes (notamment les experts, mais aussi les malades et leurs proches) et de rendre la mise en œuvre plus réussie. »
Selon l'Inspection, il est également clair que la sécurité des informations dans les maisons de retraite doit être considérablement améliorée. Au moment de la visite, aucune des institutions visitées ne répondait à la norme légale. Les risques de sécurité, par exemple, n'étaient pas visualisés et le respect des mesures n'était pas non plus contrôlé. Cependant, après la visite d'inspection des mesures importantes ont été prises dans ce sens.
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